.png)
La visionnaire Joan Myers Brown en visite à l’ÉNB
« Sortez de l’ombre et prenez le risque d’être ce que vous estimez pouvoir être, peu importe qui vous dit que ce n’est pas possible. »
Le mois dernier, nous avons eu le privilège d’accueillir l’indomptable Joan Myers Brown sur notre campus à l’occasion d’une visite spéciale, qui comprenait deux discussions et des séances de questions-réponses incroyables avec nos élèves. Joan Myers Brown a été l’une de nos conférencières invitées virtuelles plus tôt cette année lors de l’Assemblée internationale 2023, et nous sommes très reconnaissants de l’occasion que nos élèves ont reçue de la rencontrer et d’assimiler ses mots inspirants en personne.
Joan Myers Brown est une pionnière dans le monde de la danse et son impact sur celui-ci est incommensurable. Mme Brown a grandi pendant la ségrégation et défend l’équité en danse depuis plus de 60 ans. Elle a ouvert la Philadelphie School of Dance Arts en 1960 et la Philadelphia Dance Company (Philadanco!) en 1970, ce qui a permis de créer des possibilités pour les danseur·se·s noir·e·s. Elle est présidente d’honneur de l’International Association of Blacks in Dance (IABD), une organisation qu’elle a fondée en 1991, et fondatrice de l’International Conference of Black Dance Companies en 1988. Par ailleurs, elle a été professeure invitée distinguée à l’Université des Arts et à l’Université Howard, à Washington, D.C. Mme Brown a remporté de nombreuses distinctions et a reçu la prestigieuse Médaille nationale des arts (National Medal of Arts Award) sous la présidence de Barack Obama ainsi que le prix de la diplomatie culturelle des ambassades des États-Unis (United States Embassy’s Award for Cultural Diplomacy).
Étant donné cette carrière aussi remarquable et accomplie, les élèves ont demandé à Joan Myers Brown s’il y a quelque chose qu’elle aurait aimé faire, mais qu’elle n’a pas eu la chance de faire. En guise de réponse, Mme Brown a parlé de sa perspective inspirante. « Je pense que j’ai à peu près accompli la plupart des choses que je voulais faire. Mais quand on regarde autour de soi, il y a toujours plus à faire et il faut se demander qui va le faire. Si les autres ne font rien, alors ce doit être moi. J’essaie de faire des choses qui, selon moi, auront un impact, non seulement pour moi, mais pour les autres. »
Mme Brown a raconté des anecdotes sur son parcours personnel avec le ballet, après quoi la conversation s’est conclue par les espoirs qu’elle nourrit pour l’avenir de cet art. « J’aimerais que le ballet américain reflète la population des États-Unis, car nous sommes tous différent·e·s. Nous ne sommes pas tous semblables. Pourquoi les jeunes qui aspirent à danser ne devraient-ils pas avoir la possibilité de le faire? Je ne vivrai peut-être pas assez longtemps pour le voir de mes propres yeux, mais je crois que c’est mon rêve de faire en sorte que ça arrive. Que tous les gens aient la possibilité de danser si c’est ce qu’ils veulent, peu importe ce qu’ils veulent être. Mais pour ce qui est du ballet, je rêve que les danseur·se·s soient à l’image du reste du monde. Nous sommes tous différent·e·s. Nous ne devons pas donner l’impression de toujours sortir du même moule. »
Quel grand honneur ce fut d’avoir Joan Myers Brown avec nous. Un grand merci à elle d’avoir consacré de son précieux temps avec nos élèves.
Photo de Joan Myers Brown en compagnie d’élèves de cycle supérieur de l’ÉNB.
Photo de Joan Myers Brown conversant avec John Alleyne et Marley, animateur en herbe.
Photo de Joan Myers Brown en compagnie d’élèves de cycle supérieur de l’ÉNB.
Photo de Joan Myers Brown conversant avec John Alleyne et Sophia, animatrice en herbe.
.webp)
